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Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
Siege Social
Bourse du Travail de Treichville
Adresse
05 BP 1203 Abidjan 05
Téléphones
(225) 21 24 09 78
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Fax
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Site Web
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Email
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Syndicalisme : L’Ugtci à la croisée des chemins

Lundi 10 Septembre 2012
 

Créée le 4 mai 1962, l’Union générale des travailleurs de Côte d’ivoire (Ugtci) avait à son origine pour principal rôle d’œuvrer à l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses adhérents. Et Dieu sait combien de fois, la plus vieille et la plus grande centrale syndicale, peine à mener ce combat en Côte d’ivoire. Aujourd’hui, la lutte pour la récupération politique, l’argent et autre querella intestine, sont en train de ternir l’image de l’Union, tenaillée par des problèmes d’ordre juridique et syndical et des tractations politiques. Qui du camp d’Adé Mensah ou de celui d’Ebagnerin Joseph a avec lui les textes et la loi ? Les syndicalistes se perdent en conjecture, se remettant à la décision de justice de demain mardi 11 septembre. En effet, suite au manque de moyens et au flou qui entourent l’organisation du 8e congrès, (ce sont les arguments d’Adé Mensah), le Secrétaire général sortant a pris sur lui, le lundi 3 septembre, de reporter la tenue du congrès à une date ultérieure. Décision qui a suscité le courroux du comité exécutif qui, le lendemain mardi 4 septembre, s’est réuni (29/45) pour la rejeter. Et maintenir pour les 6,7, 8 septembre, la tenue dudit congrès. Estimant que seul le conseil général syndical, qui du reste, a fixé la date du congrès, pouvait, après concertation, l’ajourner. Fouetté dans son amour propre, le Secrétaire général sortant, Adé Mensah, soutenu par Suzanne Vlei, une autre candidate, vont travailler pour le report. Ils réussissent par une décision de justice à bloquer ledit congrès. En représailles, le conseil général syndical l’a suspendu le vendredi 7 septembre de son poste de Secrétaire général, a mis son bureau sous scellé et lui a réclamé les fonds recueillis pour la tenue de l’assise. Voilà le triste tableau que présente l’Union des travailleurs depuis quatre jours. Une guerre de positionnement qui, malheureusement, a des relents politiques. Au-delà de la course au pouvoir engagée par les différents états-majors, il y a une volonté manifeste du régime actuel de récupérer l’Ugtci. Le Rdr ne se cache même plus, lui qui avait misé sur Mariétou Coulibaly, 2e Secrétaire générale adjointe. Avant de se rendre compte plus tard, qu’elle ne compte que pour du beurre. Adé Mensah, non plus, ne peut tenir le coup, du fait de son âge trop avancé. Le cheval idéal, pour eux, serait donc Ebagnerin Joseph Léon, aguerri à la chose syndicale et drainant derrière lui du monde. Le Rdr va inviter Mariétou Coulibaly et ses soutiens à se rallier à Ebagnerin Joseph. Ce qui est vite fait. Depuis plusieurs jours donc, les tractations vont bon train, faisant intervenir des médiateurs et autres conciliateurs afin de donner à l’Union, celui que les hommes du pouvoir pourront manipuler à leur guise. D’où tout le folklore qui entoure la tenue de ce 8e congrès de l’Ugtci. Demain mardi 11 septembre, le juge des référés devra trancher cette affaire qui n’a que trop duré et qui met à mal l’image de l’Ugtci. li devra lever ou pas la suspension sur un délai d’un mois de la tenue de ce fameux congrès. Une décision qui, on peut aisément l’imaginer, va faire grincer des dents et pourrait être source de division.


 

Paterne Ougueye Yves
yves_oug@ytihoo.fr
 
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